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dimanche 28 février 2016

Sale engeance

Les mielleuses retrouvailles fraternelles accompagnant les adeptes des profondeurs, s'accolant le temps d'une valse à trois temps, se désaccordant le reste du temps, ils se trouvent merveilleux, ils se priment, se congratulent ouvertement planqués derrières leurs faux semblants, maquillages idéologiques, trahissant l'humanité qu'ils plongent vers la médiocrité qu'ils plébiscitent, oubliant un peu trop vite leurs grades véridiques devant l'éternité, les petites cervelles dominent, s'encouragent à la raillerie, montant au pinacle les médiocres s'arque-boutant le regard baissé abimé physiquement, usés d'avoir trop abusés des mauvaises choses, heureux de la seule planète présente sous leurs petits yeux délavés désaxés dépareillés, le désastre collectif les amusent, ils ne savent pas ce qu'ils font, ils sont comme des enfants sans leurs parents, jetant à tour de bras leurs jouets que d'autres qu'ils ne considèrent pas fabriquent à la chaine esclave de la lâcheté de leurs maitres, ces traitres peureux, poussant devant eux les gardiens haineux, mémoire fermé au silence des obligations sectaires, l'éducation forme la cérébralité, chez eux, l'éducation déforme l'humanité, déforme la planète, leur jouet d'un temps, leurs progénitures hériteront de leurs errances chroniques, savent-ils observer le résultat de leurs travaux d'Hercule sur l'environnement, sur le monde, sur les pays, sur eux-mêmes, non, ils s'amusent contents d'eux, satisfait concupiscent frôlant l'abime qu'ils ne trouvent pas, seul les véridiques trouvent, les autres, ils cherchent toute leur vie pour les miettes que leur tendent les anciens si fatigués de leur méchanceté ou de leur faiblesse devant l'incompatibilité des deux tourtereaux dépolarisé par les idées approximatives qui parcourent la matière grise d'un calice rouillé.

Quelle personne raisonnablement censée pourrait s'accorder avec cette troupe éparse des lendemains de fête, vivant la plus part du temps enfermé chez eux, spectateur de la survie entre couillons, spectateur du déroulement des sociétés, spectateur des gens mieux payés, accroché à une mouvance favorable aux idées analogues, esclaves du pécule, aux ordres, soumis aux injonctions de leurs mentors, rabaissés aux idées des autres, essayant de surnager la tête perdue dans les conjectures et les faux semblants, faces inclinées vers le bas, faces inclinées vers le haut, leurs disputes d'écolier masquent leurs incompétences à l'infaillibilité de leurs idéologies suppositoires pour nouveaux-nées, vos œuvres sentent la ruine à plein nez, mais pour combien de temps encore ils pourront jouir de cette manne, ils l'usent si vite, en quelques siècles la planète croule sous les décisions précaires des directeurs voyant le moyen d'enrichir leurs comptes suisses, encore combien de temps mon père vais-je devoir supporter cette engeance?

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